vendredi 31 juillet 2009

État : Monosyllabisme.

Communication : néant.
Raison apparente : aucune en vue.

Quand on regrette une décision.
Get away de quelques jours, puis élaboration d'un plan B.
Visiblement, ça semble l'impasse.

jeudi 30 juillet 2009

Citizen > Vas-tu au Mado ?

Sensitive > Oui, j'ai dit à Mat que j'y allais
Citizen > On s'y voit alors !
Sensitive > Yousse que are you ?
Citizen > In the charette. Is there guichette ?
Sensitive > Ouaire in the metro Berri and de go out now. Guichette ouaire ??
Citizen > Guichette at les reines de la cruise
Sensitive > Yes the bank laurantian is daire rite next to bar gai
Citizen > Cumming sougne just stopped at gardens caisse
Sensitive > Ouiche gardens caisse ? Hin de villege ?
Citizen > On the rachel decrissed striite. Inserting the charette in the gay city.


mardi 28 juillet 2009


Ca se passe de mots.



Serial dating.

Un sujet tabou que bien des gens font en secret, mais n'avoueront jamais pratiquer.

De nos jours, il est si facile établir des contacts avec des gens d'un peu partout dans le monde qu'il devent anodin de poster une petite annonce classée pour rencontrer l'âme soeur. Ou plusieurs potentiels amoureux. Qui sait ?

Puisqu'on choisit un chandail après avoir essayé quelques modèles pour s'assurer de la taille, de la couleur et du confort, est-ce que répliquer le pattern dans nos relations interpersonnelles serait de mise ?

En même temps, certaines personnes pourraient être offusquées d'apprendre qu'elles font partie d'un groupe de rencontres plus ou moins régulières, et décider de retirer sa candidature. Est-ce que le fait de dater plus d'une personne à la fois est un jeu de cache-cache beaucoup trop risqué ?

Serial dating : pour, ou contre ?

lundi 27 juillet 2009

"Qu'est-ce que tu manges ? a demandé Juliette.
- Bretzels. Tu sais que j'haïs les bretzels ? J'ai aucun plaisir actuellement. Mais quand il y a des bretzels, je peux pas ne pas en manger.
-C'est comme les crottes de fromage, a dit Juliette.
- Ah non, j'aime les crottes de fromage. Les bretzels, c'est différent. Il y a une relation dégoût-compulsion qui n'est pas sans intérêt. Je sais pas s'il y a déjà eu des psychanalystes qui se sont penchés là-dessus.
- Sur les bretzels spécifiquement ? Je parierais pas là-dessus.
- Quand même. C'est une métaphore très intéressante. Ou alors une manifestation plus superficielle d'un autre genre de conflit intérieur.

Soutien-gorge rose et veston noir

vendredi 24 juillet 2009

Un collègue vient de découvrir le service qui permet aux dames de demander à un conducteur d'autobus si elle peut descendre entre deux arrêts.

Collègue > Eille, c'est super génial ça ! J'avais envie de demander pour voir si ça pourrait pas s'appliquer pour le métro aussi !

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Vendredi de 5@7 avec des amis.
Je viens de me rendre compte que je porte la même maudite affaire que l'autre vendredi... j'espère ne pas me faire "pogner l'cul" !

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Je vis une obsession pour le Very best of Cher cette semaine.
Anodin, mais fallait j'le dise.

jeudi 23 juillet 2009

Drôle de découverte ce matin en me déplaçant en métro direction bureau bureau.

Station Beaudry. Arrêt rapide, quelques passagers entrent, et les wagons reprennent leur course. Curieux comme je suis, je jette un coup d'oeil aux affiches qui ornent les murs de la station. Le stock régulier, rien de bien surprenant. Une publicité de la Place Dupuis attire mon regard : deux hommes s'y tiennent par la main et se boivent l'un et l'autre du regard. Intense pour une pub de centre commercial.

Dernières fractions de secondes avant que le wagon franchisse le muret du tunnel, je vois non pas une, mais deux affiches du Camp Bud. Vous savez, ces publicités avec des filles grandes comme des girafes, élancées comme des gazelles, portant fièrement le look soccergirl, transpirant le besoin de se faire sauter immédiatement à deux ou trois si possible ?

J'ai froncé du sourcil. Le gauche. Drôle de paradoxes en si peu de secondes.

Je suis d'accord à l'idée de publiciser at large, à ne pas rendre commercialement ghetto le quartier gay plus qu'il ne l'est déjà, mais je me demande pourquoi je ne vois pas de ces affiches d'amoureux masculins ailleurs qu'entre Berri et Papineau. Une belle grosse pub avec une paie de gros bears bien poilus qui se donnent un bisou, station Jean Talon.

Vous voyez ou j'veux en venir !

mercredi 22 juillet 2009

Visite chez le dentiste. Pas de caries, mais on m'avertie que cette fois-ci, les déchaussements de gencives que j'ai doivent être traités sous peu.

Dentiste > T'es encore jeune, j'pense que ca vaut la peine de prendre ça d'avance.

Encore jeune ?... Ça, ça fait peur. Quand je ne serai plus jeune, je comprends donc qu'on pourra laisser aller mon beau sourire.

Et le reste qui va avec.

Scary.

mardi 21 juillet 2009

Do good

Un ami m'a installé une sympathique application sur mon iPhone, qui présente une action positive à faire chaque jour. Jusqu'à maintenant, j'ai pu en faire deux, dont une à quelques jours de délai. Ca compte quand même !

J'ai commencé juste avant à distribuer des surprises anonymes ici et là.
Juste pour faire sourire.

Si vous voyez quelque chose de curieux apparaitre chez-vous, c'est peut-être... moi ! :)

vendredi 17 juillet 2009

La vie au quotidien au bureau a pris un tournant peu intéressant. Non seulement j'ai déjà raconté que le projet venait de passer de mains en mains en ce qui concerne sa direction et sa coordination, mais trois coups supplémentaires nous assaillent. Deux départs, dont un confirmé et un très probable, ainsi qu'une annonce de gel de salaires sur une période d'un an, rétroactive sur quelques mois.

Résultat : découragement des troupes, remise en question de certains joueurs clé.

Ça sent la soupe chaude. Je crains qu'elle ne soit que trop bouillante avant d'être servie.

jeudi 16 juillet 2009

Il est intéressant de remarquer la façon dont se comportent les étrangers qui partagent un même ascenseur. La première personne choisit un coin, la seconde prend généralement l'opposé, alors que la troisième essaie de se glisser à l'endroit où les yeux risquent le moins de s'entrecroiser. Et tout ce beau monde trouve tout à coup le déboulement des étages qui s'allument et s'éteignent vraiment captivant. Silence. On prétend ne pas être en présence d'autres humains.

Aurions-nous à ce point peur de ceux que l'on ne connait pas ? Au bout du compte, si la communication n'arrive pas toujours à passer entre deux personnes qui se connaissent, à quoi s'attendre d'une pareille situation ?

mardi 14 juillet 2009

Merci à Martin pour la p'tit joke geek, tu te mérites un autre beau 2% de geekiness avec ça !

lundi 13 juillet 2009

Entendu sur une terasse :

- J'aime pas ça m'faire manger la noune si j'ai pas de quoi dans bouche

- Tu sais quoi ? J'ai quand même des principes.

Je discutais en ligne alors que le sujet se met à déraper sur nos idéaux de couples (ou alors, je ne ne souviens pas entièrement du contexte)

- Tu vois, tu ne réponds pas exactement la bonne chose, mais tu gagnes quand même des points en ajoutant ton dernier argument.
- C'aurait été quoi la bonne réponse ? Que j'écrive exactement de que tu penses ?

Je me rends compte que d'ordinaire, on a tendance à prôner la ressemblance dans un idéal de couple. On cherche ce qui nous rejoint, quelques points qui nous compose soi-même.

Serions-nous à la recherche d'une extension de notre personne ? Et si au contraire, on osait davantage dans le modèle différent, serait-ce une aberration ?

Il est intéressant de noter qu'on a créé deux expressions qui s'opposent dans leur sens propre respectif, mais qui se rejoignent dans l'objectif.

Quelle méthode fonctionne dans votre cas ? Une baignade en territoire connu, ou un excursion exotique ?

vendredi 10 juillet 2009

J'ai déjà parlé de la fillette qui m'avait extirpé quelques larmes dans le métro. J'avais réalisé à ce moment-là que, peu importe combien comblée pourra être ma vie, je n'aurai probablement pas l'occasion d'avoir un enfant à aider grandir, à suivre dans son cheminement, ses choix. J'ai eu le même sentiment hier alors qu'une cousine est venue me visiter, suite à une séparation de quelques années. Maman mono-parentale d'une magnifique petite fille. Je dois avouer que, pendant que nous attendions qu'on nous trouve une table, j'ai tiré plaisir de sa petite main qui demandait la mienne pour partir à la découverte du trottoir ouest, puis comme si ce n'était pas déjà assez, la voilà qui s'émerveille devant les oiseaux et les portes de garage.

Et si ça venait qu'à manquer dans ma vie, cette présence innocente, aurai-je l'impression que la nature m'aura affligé un bien mauvais sort ?

mercredi 8 juillet 2009

Citizen + une sangria + (bière X 4) = super bilingue

Intrigant

mardi 7 juillet 2009

Creepy

Émission spéciale sur Michael Jackson à la télé.

Coloc > moi j'aurais fait un remake de Thriller avec son corps

Je viens de sauver la vie d'un chaton en lui trouvant une famille.

Et je suis tellement excité que j'ai de la difficulté à me concentrer sur mon travail.

Je suis trop content !

dimanche 5 juillet 2009

Le web offre cette commodité d'aborder une personne sans avoir à essuyer un potentiel refus "en pleine gueule". Appelons ça de la facilité si le terme vous plait. Ou ça peut aussi être un moyen de rencontrer lorsqu'on est de nature timide ou qu'on a pas nécessairement envie de passer dix minutes à trouver le parfait pickup line. Devinez ou je me situe. Bref!

Est aussi offerte la possibilité d'approcher une personne qu'on n'aurait jamais osé abordé en personne.

- Ayoye, t'es vraiment beau. J'pense pas être de ton calibre.

Calibre ? Quossé ça ?

Je me rends compte que dans mon quotidien, je me suis moi aussi créé des calibres de société. Des castes. Si on veut. Enfin, vous savez, comme la division des espèces animales, mais chez les hommes. Il y a les plancton, et il y a la race humaine au-dessus de la chaine alimentaire. Dans la société, il y a ceux que j'ai surnommé "les intouchables". Ca, c'est le rang qu'occupent ceux que je n'oserai jamais aborder. Sauf sur le web peut-être -- c'est si facile après tout, vous vous rappelez ? Une caractéristique commune les rassemble : trop belle gueule. A mon sens, ce genre de gars-là "mange de sa race".

Je prenais justement un verre avec l'ami d'un ami vendredi soir (un des 12 verres nous ayant été servis, vous vous rappelez ?), lorsque la conversation a dérouté vers "les genres". Celui-ci se catégorisait comme un jeune "bear", il me classait dans les vieux twinks. N'est-ce pas excitant tout ça ? N'empêche que je me suis permis de lui demander : "les bears, ca cherches-tu toujours des bears ?"

Au même titre que j'ai l'impression que les intouchables ne sont intéressés qu'entre eux, je me suis surpris à penser que les différents types de personnes sont nécessairement à la recherche d'un modèle semblable. Et bien que je ne sois pas expressément attiré par "les vieux twinks", je me demande si ma théorie tient la route.

Est-ce qu'il y a vraiment des divisions dans les genres ? Et si oui, existe-t-il des gens qui s'ont aucun "intouchable" ?

samedi 4 juillet 2009

J'étais en train de boire quelques verres avec des amis (quelques avec un S majuscule, le serveur ayant compris 6 "spécial deux pour un" au lieu de 6 bières) lorsqu'un ami s'est approché pour me dire :

- Eille le gars en arrière, depuis tantôt qu'il te spotte le cul.

Ah bon ? C'est vendredi, c'est l'été, y'a forcément du mâle en rut dans l'air. Subtilement, je me tourne ; ca fait fuir le mec.

Celui-ci s'installe au bar, et commence à m'envoyer des signaux du regard. Ca sent la testostérone plein les shorts. La foule commence à être moyennement dense, les gens se frôle invonlontairement lors de leur déplacement. Mais c'est trop volontaire lorsque celui-ci passe derrière moi. En me grabbant le derrière. Oh !

Je lui offre mon oeil de gars "euh-ouais ?", et il ne revient plus.

Ami s'approche de moi.

- Euhm... là, c'est moi qu'il vient de feeler.

Suis-je trop stiff ? Il me semble clairement que se faire pogner le cul, c'est pas une tactique d'approche très élaborée.

jeudi 2 juillet 2009

Citizen > J'te jure que j'vais battre ton score à ce jeu-là, arrggg!!!

Dark > Tse chéri, j'vais t'aimer pareil même si tu me bats pas. Nos enfants auront mon intelligence, c'est tout.

Citizen > Ouais c'est ça, y'auront ton intelligence, et ma face.

Dark > OH !

(En même temps, j'venais de me traiter d'épais ! Wow...)