mercredi 31 mars 2010

Une amie me raconte sa récente rupture.

- Il trouvait que je parlais beaucoup trop de mes ex alors que pourtant, je n'avais pas l'impression d'exagérer.

Une amie en couple parle de son copain.

- On sait tous deux que chacun a eu des histoires auparavant, mais on ne s'en parle pas. On n'en sent pas le besoin.

J'ai toujours, du plus loin que je puisse me rappeler, été d'avis qu'une personne est la somme de ses expériences. C'est donc inclure également son passé amoureux. Si on aime entendre les histoires cocasses vécues par le partenaire, les études qu'il a fait, son cheminement professionnel, les voyages effectués et les amis qu'il a pu avoir, je m'étonne qu'on puisse mettre les relations précédentes dans une boite à secrets plus ou moins bien scellée, mais avec un couvercle plutôt opaque.

Se pose quand même un doute : où se trouve la limite du raisonnable lorsqu'on sent le besoin de faire référence à ses ex ? Est-ce la simple conviction d'avoir "fait le tour" sur son passé suffit à justifier qu'on puisse le mentionner ?

dimanche 28 mars 2010

"Je complexe énormément sur mon physique, alors que j'ai toujours été très attiré par la beauté féminine et masculine. C'est une pression que j'ai toujours connue, depuis que je suis très jeune. C'est aussi une des raisons pour lesquelles j'ai développé mon homosexualité."

Laurent Ruquier, Tetu.

?-?-? !!!

vendredi 26 mars 2010

Force est d'admettre que se trouver sur des réseaux sociaux emmène parfois à rencontrer des gens, pour toutes sortes de raisons. Que ce soit amicalement, par raison professionnelle ou même par intérêt personnel, rares sont les personnes qui se trouvent sur ce genre de site pour "passer le temps".

- Qu'est-ce que tu recherches ?

Certaines personnes ont un but précis, d'autres sont là pour faire de nouveaux contacts. Je me trouve maintenant dans la seconde catégorie. Lorsqu'on décide de porter ce titre, l'honnêteté est de mise : aucune pression, "no rush".

Je discutais avec un vieil ami sur les nouvelles relations :

_ Il me semble que ça fait drôle de penser que parfois, les gens qui s'intéressent se rencontrent, puis décident de se fréquenter de manière exclusive jusqu'à ce que la décision finale soit prise : ça passe, ou ça casse. Tu crois qu'il y a moyen d'être amis sans se poser de questions, et laisser les choses aller toutes seules ?

Nous partageions tous deux le même opinion : on a besoin d'amour, mais celui-ci ne peut naître en quelques jours. Apprendre à se connaître devient un facteur important.

Jusqu'à quel point le temps peut-il devenir un enjeu négatif ?

lundi 8 mars 2010

Naturel

- Je me "poupoune" pas trop aujourd'hui. Ce sera moi au naturel.

Une amie est excitée à quelques minutes de sa première rencontre avec un mec.

- Un gros chandail vu qu'on va marcher dehors, pas trop de maquillage.
- Ya moyen de te mettre à ton avantage sans non plus te déguiser !

On m'a déjà reçu en pyjama, et on a déjà pris un extra-coup-de-cabine pour la première rencontre. Je n'avais pas prévu le homard au souper. Moi-même, il m'arrive de sortir les habits que je jugen les plus beaux lors de premières rencontres.

Jusqu'à quel point peut-on modifier ses habitudes sans tomber dans la fausse représentation ou le ridicule ?

mercredi 3 mars 2010

Nu

- Je n'arrivais pas à prendre ma douche dans la section commune quand je nageais. Trop de gars qui se regardent, je sais pas, ça me rend mal à l'aise. Pourtant, à l'université, ça va. Faut dire que je n'y connais personne non plus.

Un ami me raconte qu'il va parfois dans un camping nudiste, alors que de mon côté, mon meilleur ami ne m'a même jamais vu nu.

- Ah bon ? Est-ce que tu associerais nudité et sexualité ?
- Je sais pas trop... Peut-être ? En même temps, je ne suis pourtant pas gêné par ma nudité dans un contexte intime !

Sa question créa en moi un doute. Ne serais-je finalement que trop prude ?