dimanche 29 novembre 2009

J'ai décidé hier de jouer la carte de la franchise.
Eviter de créer des attentes, les rebounds ne sont bons pour personne.

C'est un sentiment qui me rend plus humain. C'est bien

mercredi 25 novembre 2009

Citizen > Perso, j'ai bien l'intention d'essayer au moins une fois avec l'autre team, question de savoir de quoi je parle.

Collègue > C'est une bonne idée, peut-être que tu vas te rendre compte de ce que TU manques, LOL!

Citizen > Tu sauras qu'une fois que t'as goûté au dessert, le plat principal ne doit plus être aussi bon !

Je discutais avec une vieille connaissance. Circonstances, nous avons tous deux entretenus une relation longue avec le même mec.

- En fait, tu m'as jamais dit si vous étiez revenus ensemble toi et J.
- Ah... Ouais, en fait on avait repris, mais là, c'est bien terminé depuis au moins trois semaines. Reprendre pour finir encore seul. Le vrai cliché pathétique gay quoi !

Ah bon ? Et si on voyait ça sous un autre angle ? Les gens changent, ou ont la volonté de changer. Pour certains du moins. Et si on y croyait ? Est-ce à tort que l'on peut tenter la chance de reprendre une histoire, non pas du début, mais à un chapître ? Dans une société et une époque influencée par une mode de surconsommation, de use-and-throw it away, serait-ce pathétique ?

mardi 24 novembre 2009

Dark > Je pense que je me suis collé du sirop d'érable sur le bras, je colle sur le bureau. Surprenant n'est-ce pas ?

Citizen > Ca dépend... si c'est juste le bras, c'pas pire... si la bouche te collait au bureau, ça, ça serait pas chic

dimanche 22 novembre 2009

La vie me semble déjà différente.
Est-ce ça qu'on appelle l'évolution ?

L'ignorance est une saveur qui me répugne, mais j'arborerai cette même apparence.

La vie n'est qu'un champ de bataille, je ne ferai pas partie des troupes qui se retirent. De celles qui se terrent le temps de se construire de nouvelles bases solides, mais aussi celles qui brilleront de tous feux lorsque la vérité sera acclamée. Cracher en l'air et récolter sa salive en plein visage.

Parce que j'ai mes raisons de croire.
Et j'ai évolué.
Et je m'en fous.
La vie est une série de je-m'en-foutisme.
C'est vrai ça ?

Je m'étais promis un 30 ans évolutif. Allons-y.

jeudi 19 novembre 2009

Parce que la passion m'a consumé et réduit en cendres à de trop nombreuses reprises;
Parce que l'indifférence ronge ce qui reste de bon de mon intérieur;
Parce que;
J'ai scindé le mince filet qui me retenait.

Il s'appelait respect.
Il s'appelait honnêteté.
Il portait les habits de l'espoir;
Il s'appelle désormais passé.

Espoir.

mardi 17 novembre 2009

Une copine à la maison.
Quelques verres, des centaines de coups de rouleau.

"Me semble que ça me tente pas d'avoir comme base que tout homme est foncièrement mauvais jusqu'à preuve du contraire."

Je me retourne et considère sa réflexion. Deux cœurs blessés qui crachent la couleur sur les murs.

"Ouais, j'suis d'accord. En même temps, tu penses pas que c'est un moyen naturel d'auto-défense ?"

mardi 10 novembre 2009

Mes lèvres ne se souviennent plus du goût des tiennes;
Ma main ne chante plus les louanges de ton dos frémissant;
La chaleur de nos corps enserrés sous l'édredon, disparue;

À croire que mon corps t'a oublié...
Mais le souvenir d'une relation à tes mots dits ne s'est pas volatilisé;
Il a seulement éclaté en milliers de fragments pointus le jour où tu as décidé de changer le blason de ton porte-étendard;

Mon cœur s'en souvient;

Mais tu t'en fous;
Je te l'ai toujours dit que c'était toi qui me laisserais

lundi 9 novembre 2009

Tu sais, petite, la pâtisserie et l'amour, c'est pareil - une question de fraicheur et que tous les ingrédients, même les plus amers, tournent au délice.

-La folle allure

dimanche 8 novembre 2009

Y'a beaucoup trop de peau exposée sur ces réseaux de discussions-là;
Trop de peau, trop d'attitude, trop de games.

Maudite vie virtuelle.

dimanche 1 novembre 2009

Voilà des mots que je t'écris,
Que probablement tu n'liras pas,
Après tout on s'était tout dit,
Mais les détails, j'm'en souviens pas,
Fallait que j'sorte les beaux grands mots,
Tout plein de sens et de grand vide,
Pour m'vider l'coeur, comme cent seaux d'eau,
A grand coups d'vent, les yeux humides

Oui je l'savais, t'étais pas sûr,
T'avais le coeur encore fragile,
Moi j'me croyais bien assez mûr,
Pour te montrer qu'c'était possible,
De croire au bonheur que deux garçons,
Avec tout l'bagage qu'on trainait,
Pouvait bien sûr, bien sans façon,
Vivre en accord, sans trop d'regrets

Fallait qu'un bon jour j'aie l'idée,
De me d'mander ce qu'on était,
Bien à force de me questionner,
Sur la nature de l'intérêt,
J'avais rassemblé tout mon courage,
Pris une profonde inspiration,
Me suis tourné, tout comme la page,
Et j't'ai posé la-dite question

Et la réponse, elle n'est pas v'nue,
C'était pas celle que l'on attend,
Quand on est sûr ou pratiquement,
D'après les courts instants vécus,
Pis timidement, tu me l'as dit,
Ben je l'sais pas, j'suis bien gêné,
C'est là que tu te l'est enfoui,
Dans mon long cou ton petit nez,
Pour bien cacher dans tes deux yeux,
L'espèce de profond désarroi,
Blessures profondes, souvenirs bien creux,
De ceux qui étaient autrefois,
Tes beaux amants, tes amours fous,
De ceux que tu croyais les bons,
Qui finalement, répétitions,
De maux sans nom, du coup sur coup

Si j'avais pu, j'me s'rais creusé,
Un trou aussi gros qu'celui qu'j'avais dans l'coeur,
Mais forcément j'ai tout camouflé,
Derrière un sourire consolateur,
Pis j'me suis dit qu'c'était correct,
De pas pousser la note trop haute,
Que finalement j'étais déjà bien avec,
Le sentiment d'être côte-à-côte

Avais-tu peur d'avoir trop mal,
Ou bien trop mal d'avoir trop peur,
Car finalement, pensée finale,
T'as voulu épargner d'autres pleurs,
En me disant qu't'étais pas prêt,
Que tu souhaitais en finir là,
Pourtant, tigre et chèvre, on y croyait,
Pourquoi j'ai l'coeur en Chutes Niagara ?

T'en souviens-tu, d'la première fois,
J'y pense encore de temps en temps,
T'étais nerveux, ça m'a charmé,
Nos deux têtes posées sur l'oreiller,
Clin d'oeil rieur, sourire calin,
Souvenir limpide d'un beau matin,
A croire que j'y croyais vraiment,
A croire que j'y croyais, à toi et moi

Et ces mots, tu n'les liras,
Probablement jamais,
Mais sache que j'n'ai aucun regrets,
J'espère que toi aussi, de moi tu te souviendras

A toi, mon kakow