jeudi 24 septembre 2009

Comment faire pour savoir que les universitaires sont de retour ?

Berri Uqam ressemble à Tokyo en plein 9h18 un jeudi matin.

Calisse.

jeudi 17 septembre 2009

Il y a deux jours, après avoir constaté que je trimbalais une quantité assez impressionnante de frustrations dans mon bagage quotidien, j'ai décidé de devenir zen. Ou de faire de mon mieux pour arriver à quelque chose de proche qui pourrait ressembler à une photocopie d'une impression que jpourrais faire tsé... Genre ? Anyways, vous comprenez le principe.

J'ai depuis longtemps, et il m'est d'ailleurs difficile d'en retracer les origines, été une personne réactive. Si on me provoque, je réplique. Et parfois avec moins de tact que la situation aurait pu demander. J'ai de plus tendance à me créer des inquiétudes, m'en faire avec des niaiseries comme on pourrait dire.

J'ai d'abord commencé à appliquer ma nouvelle résolution au bureau. Je débute chaque journée en me disant que j'en passerai une belle, et puis j'essaie de faire en sorte que ça arrive. Je me dis que je n'ai pas à ne rendre malade pour quelque chose hors de ma portée. Certains pourraient considérer mon comportement comme du je-m'en-foutisme, mais il n'en est rien : j'ai la conscience tranquille de faire mon effort supplémentaire, soucieux de la qualité de ce que je crée, mais je ne déplacerai pas les montagnes pour les faire "fitter" sur une ile de deux pieds carrés.

Seconde étape: la vie à la maison. Les jours étant comptés avant le grand départ, il ne me reste plus qu'à faire mon bonhomme de chemin tranquille, en s'ignorant mutuellement l'ex et moi. Ça semble être la meilleure option pour pouvoir cohabiter pendant la quarantaine de jours restants.

Où est-ce que tout ça ne mènera ? A suivre...

mercredi 16 septembre 2009

Un code vestimentaire est à mon avis le pire fil conducteur à une dégénérescence sociale. Je suis pourtant d'accord à l'idee que certaines professions exigent une tenue prescrite, pensons aux policiers (je me répéterai en disant que je trouvais leur accoutrement d'armée franchement enfantin), ou d'autres métiers qui requièrent un vêtement en guise de protection. Mais pour le reste... Un travail de bureau est-il vraiment mieux fait parce que son ouvrier porte une cravate ? Code vestimentaire en bureau fermé : très mauvaise idée. Voyez : là où je travaille depuis un an et demi, on ne reçoit généralement aucun client, la formule de developpement à distance étant la méthode employée sur place. Le règlement d'entreprise exige une tenue professionnelle tous les jours de la semaine, outre le vendredi pour les gens du bâtiment de développement à distance où le port du jeans sera permis. La règle a été suivie, à quelques exceptions près. Entre en jeu un collègue qui, sans raison apparente, décide de porter quotiennement le défendu vêtement. Mon esprit de résistance, que j'aime appeller l'anti-syndicaliste, y voit une opportunité de faire évoluer les choses. Après un cuisant échec à mon précédent emploi, je tente le coup prise deux, et intègre graduellement le denim à mes autres habits hebdomadaires. Discrètement aux premiers moments, puis le noir a fait place au bleu. Après deux ou trois semaines, force est de constater que je ne suis pas le seul à emboiter le pas dans la résistance. J'en ai même vus se permettre le bermuda (alors là, j'achète plus), et même des t-shirts probablement sortis de la boite souvenir d'adolescence. Malgré ces écarts de conduite, personne n'a été crucifié sur la place publique pour non-respect du code vestimentaire : le travail aura été exécuté avec la même qualité que l'aurait fait Monsieur-Cravate.

Parenthèse : j'assure aujourd'hui en agenceant polo, sous-vêtements et embouts d'écouteurs. Allons les mecs, osez le rose ! On en entendra probablement parler pendant deux mois d'ailleurs...

mardi 15 septembre 2009

Je me offert une soirée tranquille à la maison hier soir. Deux épisodes de la dixième saison, les deux derniers d'une longue épopée de rigolades. Et c'est peu dire : autant l'épisode final m'a naturellement tiré quelques larmes de par son histoire, autant j'ai un pincement au cœur d'avoir terminé ces quasi deux ans "on and off" de plaisir innocent. C'est comme quitter un groupe de six amis qu'on a vu de temps à autres, qu'on a vu évoluer et dans lesquels on a pu se reconnaitre un jour ou l'autre. Je vis le même truc avec certains livres lorsqu'ils sont passionnément long. Pathétie ?

mercredi 9 septembre 2009

On me faisait la réflexion dernièrement que les relations de couple gay sont souvent sinon toujours confrontées à une potentielle ouverture de survie. Une ouverture sexuelle, comme si deux personnes du même sexe, et fort généralement deux hommes, ne pouvaient se satisfaire l'un de l'autre à long terme. Je trouvais la réflexion pessimiste. A la limite du fatalisme.

Quand je fais une introspection sur mes relations du passé, je constate qu'effectivement, le goût du renouveau a parfois été présent. Présent dans les relations qui ont été lourdes en échecs de toutes sortes. J'ai d'ailleurs déjà dit, et j'y crois encore, que lorsque le sexe s'éteint entre deux partenaires, la relation risque de s'étouffer d'elle-même. C'est ce qui m'est d'ailleurs arrivé. Est-ce suffisant pour stipuler que les relations homosexuelles sont prédestinées à devoir entrevoir une possibilité d'ouverture pour survivre ?

L'ouverture de couple toutes orientations confondues ne serait-elle pas plutôt un échappatoire facile pour un problème plus complexe ?

mardi 8 septembre 2009

Blitz

Je ne suis fait absent ces derniers temps. Me revoilà ! Quoi de mieux qu'un blitz pour rattraper le temps ?

****************
J'ai fréquenté un italien avant mes vacances. Un mec sympa, rien à redire. Deuxième rencontre, je découvre qu'il a 5 ans de plus que ce qu'il m'avait dit. Non pas l'âge, mais le mensonge sur celui-ci, ça fait débander.
****************
Parlant de mecs, vous vous rappelez peut-être celui qui m'avait garroché en pleine gueule qu'un ex, c'était pas "comme ce qui traine au bout de mon corridor" ? Celui-ci a rappliqué sur un réseau de discussion en espérant que j'aille mieux, ma séparation m'ayant rendu irritable.

Allo gunzo, tu t'es analysé ?
****************
Je reviens de vacances (y'a déjà deux semaines que je suis de retour...). Superbe voyage en Bretagne. Plein de beaux souvenirs, et de nouveaux amis. Et même une maman bretonne ! Merci encore Juju !
****************
J'aurai fait sonner les portes métalliques à l'aller et au retour de voyage. Visiblement, je ne suis pas capable de partir en voyage sans qu'on s'intéresse à mon sac ou mes pantalons. D'ailleurs, un agent un brin zélé en a profité pour ne faire croire que je ne pourrais pas prendre place dans l'avion avec mes Diesel, les carburants étant interdits à bord. Le poisson a mordu, bravo!
****************
Un prochain déménagement en branle. La cohabitation entre ex aura tiré à sa fin. Un bien pour les deux.

La bonne chose, c'est que je retrouve mon ancien coloc. Deux bonnes vieilles filles !
****************
L'été ? Ah oui, les deux semaines de canicule ? J'n'étais pas là à me faire souffrir !
****************
More to come...