mercredi 31 mars 2010
Une amie me raconte sa récente rupture.
- Il trouvait que je parlais beaucoup trop de mes ex alors que pourtant, je n'avais pas l'impression d'exagérer.
Une amie en couple parle de son copain.
- On sait tous deux que chacun a eu des histoires auparavant, mais on ne s'en parle pas. On n'en sent pas le besoin.
J'ai toujours, du plus loin que je puisse me rappeler, été d'avis qu'une personne est la somme de ses expériences. C'est donc inclure également son passé amoureux. Si on aime entendre les histoires cocasses vécues par le partenaire, les études qu'il a fait, son cheminement professionnel, les voyages effectués et les amis qu'il a pu avoir, je m'étonne qu'on puisse mettre les relations précédentes dans une boite à secrets plus ou moins bien scellée, mais avec un couvercle plutôt opaque.
Se pose quand même un doute : où se trouve la limite du raisonnable lorsqu'on sent le besoin de faire référence à ses ex ? Est-ce la simple conviction d'avoir "fait le tour" sur son passé suffit à justifier qu'on puisse le mentionner ?
Ça évite les problèmes.
Je suis daccord sur le point que nos expériences passées nous forment (et parfois nous déforment) et que ca permet à l'autre de parfois mieux nous comprendre. D'autre éléments plus anodins sont moins essentiel et risque d'agacer si on ne fait pas attention!