vendredi 10 juillet 2009
J'ai déjà parlé de la fillette qui m'avait extirpé quelques larmes dans le métro. J'avais réalisé à ce moment-là que, peu importe combien comblée pourra être ma vie, je n'aurai probablement pas l'occasion d'avoir un enfant à aider grandir, à suivre dans son cheminement, ses choix. J'ai eu le même sentiment hier alors qu'une cousine est venue me visiter, suite à une séparation de quelques années. Maman mono-parentale d'une magnifique petite fille. Je dois avouer que, pendant que nous attendions qu'on nous trouve une table, j'ai tiré plaisir de sa petite main qui demandait la mienne pour partir à la découverte du trottoir ouest, puis comme si ce n'était pas déjà assez, la voilà qui s'émerveille devant les oiseaux et les portes de garage.
Et si ça venait qu'à manquer dans ma vie, cette présence innocente, aurai-je l'impression que la nature m'aura affligé un bien mauvais sort ?
Sinon, tu as pensé aux grands frères?
franchement!
Je ne te connais pas, mais Je crois que tu ferais un très bon père.
Cela serait une injustice de priver un pauvre enfant de la présence quoditienne, d'un être comme toi.