mardi 4 mai 2010
La sono nous crachait sa musique dans les oreilles, pendant que la foule instable tentait de se frayer un chemin parmis ceux qui se tortillaient. Elle me racontait sa récente rupture, d'un commun accord.
- On se respecte tellement, on s'est juste rendus compte qu'on avait certains chemins de vie qui ne coincident pas. Ça fait pas de lui une mauvaise personne, vraiment je l'adore comme gars.
J'étais touché. Une fin de relation qui coule comme elle a probablement commencée.
- Comme on habite ensemble pour quelques semaines encore, on a passé l'accord de ne pas embrasser quelqu'un d'ici là. On partage encore le même lit, tsé.
Ouille. Flashback personnel, 10 ans en arrière. Je laisse mon premier copain après une relation de près de deux ans. Ayant dû quitter la ville pour le boulot, la situation semble plus simple. Pourtant, je continue à passer les weekends chez-lui, chacun dans sa chambre à priori, puis la nature nous a réuni dans la même. Une situation ambigüe qui s'est poursuivie sur quelques mois, avant que je rencontre quelqu'un d'autre et décide de rompre avec l'habitude. Douleur, pleurs, taches sur l'amitié. Je n'avais malheureusement pas bien calculé les impacts d'une pareille situation.
Pourtant, ce genre de scénario se produit à répétition chez certaines de mes connaissances. On continue à entretenir un lien intime avec une personne qu'on a aimé, alors qu'on a décidé de terminer la relation. Ou non. Serait-ce une période de transition nécessaire ? Alors que d'autres réussissent à tirer un trait définitif de manière brusque, d'autres "trempottent" longtemps.
Garder les anciennes habitudes conjugales, étape ou danger ?
Bisous xox
Ça fait moins mal, mais on étale la douleur sur plus longtemps.
Pas mon truc du tout!