lundi 16 mars 2009
Dimanche 15 mars 2009.
La rue St-Denis est prise d'assaut par des manifestants contre la brutalité policière. Des gens de toutes sortes défilent, mais on y remarquet quelques ressemblances. Des jeunes, entre 18 et 30 ans, des marginaux dans une proportion notable, de ceux qui sont habituellement une source de surveillance policière accrue. Affiches haineuses, slogans provoquants scandés sans gêne, des projectiles lancés vers le ciel ou vers les policiers qui ne bronchent pas. C'en était déjà assez pour créer une ambiance malsaine à point pour que je recommande chaudement à mon amie de changer de quartier.
Les journaux relatent ce matin que la situation a bel et bien dégénéré. Des briques lancées, 200 personnes arrêtées. Pourquoi ?
La cause est à la base bien noble.
"Qui nous protège des policiers ?"
Mais la façon de s'y prendre manque de jugement. Oeil pour oeil, on y gagne rarement. J'ai l'impression que l'affaire Villanueva ne cessera pas prochainement de solliciter des événements du genre..
D'ailleurs, qu'est-ce que je n'ai pas compris à l'histoire, si ce n'est qu'un policier a voulu défendre sa propre vie alors qu'on le menaçait ?
Dans d'autres rassemblement paisibles on a vu des skinheads se présenter pour foutre la merde et par après apprendre que ces derniers avaient agis sous la demande de policiers!
La police doit justifier sa présence et ses demande d'augmentation de budget alors s'il n'y avait pas de grabuge elle ne pourrait pas demander plus l'an prochain et, comme on le sait si bien, dans notre beau système capitaliste l'avarisme est de mise!
(Pis si ça vire mal les gens auront peur de s'y présenter de nouveau alors double victoire pour la police, ça ne pouvait pas faire autrement que mal virer, ils avaient trop à gagner pour en pas envoyer de fauteurs de troubles dans la manifestation)
Tu sais, les dés à Montréal-Nord, c'est le passe-temps de tout adulte normalement constitué. Wawoui!
C'est surtout l'excuse parfaite pour jeter le blâme sur les policiers.
Tabarnak de criss, pour qu'ils sortent le gun et qu'ils tirent, les Villanueva jouaient plus à écoeurer les policiers qu'aux dés, ça c'est certain.
(Soupir)