Sexe dans la ville, façon garçon

Depuis des générations, la plupart des peuples ont considéré la femme comme un individu à part moindre. Dans certain cas, même le terme d'individu ne s'applique pas. Paradoxalement, d'autres nations l'ont édifié à un rôle supérieur, et on même créé des déesses qu'on aura autant adulées que leurs comparses masculins. Les inégalités ont créé beaucoup de ravages éthiques et, encore aujourd'hui, les femmes doivent se battre pour se faire reconnaitre et faire valoir leurs droits.

Combien de fois aurez-vous constaté une inégalité des sexes dans la politique internationale ? Combien de fois aurez-vous remarqué qu'à la pige au sort lors de la création d'équipes sportives pendant les classes d'éducation physique, un garçon boudera les filles ? Combien de fois la prise en charge du bien-être des enfants aura incombé à la femme, comme un vieux modèle grossier du système animalier ? Combien de fois vous serez-vous demandé pourquoi on exige aux femmes de certaines parties de la planète à cacher leur splendeur naturelle sous d'étouffants tissus réducteurs ? Les exemples ne pourraient tous être cités ici, malheureusement.

Parce que je suis entouré de femmes au quotidien, et que je sais que chaque jour, même en Amérique, est une source potentielle d'injustice, je porte sur chacune d'entre elles un regard d'admiration. Je suis fier de chaque maman, et en particulier la mienne, pour s'être dévouées à nous donner une longue partie de leur vie à notre propre développement. Je suis fier de chaque femme qui a atteint un poste câdre ou qui pratique un métier non conventionnel, pour avoir accepté de se tailler une place dans un monde autrefois géré presqu'exclusivement par les hommes. Je suis fier de chaque femme qui apporte en ce monde une note de douceur qui leur est particulière pour tenter d'appaiser les malheurs du monde.

Aujourd'hui, je vous lève mon chapeau. A toutes les femmes de ce monde, présentes ou évanouies, je vous admire, et vous aime.

Je t'aime maman.