Sexe dans la ville, façon garçon

Il devait débuter la tag, puis j'ai décidé de lui voler la vedette. Oh, je sais... Je suis une sale bitch.

Il y a environ 4 ans, je fréquentais ce mec que nous nommerons Marc (oops). Le genre de mec très casé, bonne job aux douanes canadiennes, appartement super clean, digne d'une salle d'attente en chirurgie (on se souviendra du set de revues disposees en éventail), un gars en forme, en shape, et surtout avec la langue ailleurs que dans sa poche. Tout allait relativement bien, deux mois de fréquentations s'étaient écoulés avec aucun anicroche. Considérant mon historique amoureux, c'était surtout une circonstance exceptionnelle.

Vient le jour où je présente monsieur à mon groupe d'amis lors de l'anniversaire de Clau. Soirée je l'avouerai particulièrement épicée au cours de laquelle deux amis ont offert à la fêtée un article personnel, un peu trop personnel justement pour être offert dans un restaurant. Vous auriez dû voir les yeux de monsieur, tout un show.

Quelques jours plus tard, celui-ci quitte Montréal pour le weekend. Je n'en entendrai parler que le mardi suivant son retour. Souper chez-lui, rien de curieux, sauf qu'il me semble un peu distant. Souper terminé, il me suggère le salon. Je suis. Sur le fauteuil, un mur de béton armé glacial s'est dressé entre nous. Je tente le rapprochement, mais me bute à un refus total. Intrigué, j'essaie de savoir ce qui se passe.

Les six mots qui tuent."T'es vraiment un bon gars", suivi de la pire excuse que l'histoire nous ait servie. "Tu me fais penser à mon père, t'essais toujours de me faire rire, et je crois que ce n'est pas ce que je recherche"

Duh.

J'apprendrai plus tard d'un ami qui l'aura frequenté qu'il me trouvait sportivement peu challengeant. Que voulez-vous... Un après-midi de détente ne correspond pas nécessairement à un rallye sprint vélo- roller dans mes habitudes.